OpenMNM, le réseau dynamique et innovant d’échanges entre startups, grandes organisations et chercheurs, a organisé sa première table ronde le jeudi 21 Avril dans les locaux de MNM Consulting.
Cet événement a permis aux différents acteurs présents d’échanger sur le thème des modèles disruptifs et de bien d’autres sujets liés à l’écosystème entrepreneurial et d’innovation.
La disruption : un buzz word pas si récent
La notion de disruption est une expression à la mode, un « buzz word ». Hors, cette notion n’est pas si nouvelle : c’est en 1994 que Clayton Christensen définissait l’innovation disruptive comme « un produit ou service moins performant que l’offre existante , mais plus accessible ouvrant de nouveaux segments du marché existant ».
Certains modèles disruptifs bien connus, tels que Blablacar, Uber et Airbnb, défient les critères de performance et accessibilité énoncés par C. Christensen. On peut donc requestionner la définition de la disruption mais une conséquence commune revient en permanence : le bouleversement du marché et des modèles économiques.
Les différentes expertises et expériences de chacun des acteurs ont permis d’enrichir le débat sur cette notion de disruption et sur les capacités nécessaires à développer et acquérir pour développer un modèle innovant et disruptif.
Le pitch des startups
Deux startups, originales et prônant toutes les deux le « made in France », étaient présentes à cette table ronde :
- La Maison Sassy : PE Racine-Jourdren et X. D’Audiffret Pasquier, co-fondateurs, ont pour ambition de repositionner et revoir le modèle économique de la boisson préférée de leur région natale : le cidre normand.
- MadeInEmplois : C. Huet, fondateur, a pour ambition de sensibiliser les français sur les produits « made in France » en leur proposant une lecture directe de l’empreinte emplois en France des produits qu’ils consomment sur une application smartphone.
Ces deux startups se sont prêtées à l’épreuve du pitch (5 minutes) pour présenter leurs startups et leurs modèles disruptifs.
La Maison Sassy possède différents points disruptifs dans son modèle :
- Par la maîtrise de la qualité de production pointue, Sassy propose un produit exclusif et premium sur un segment nouveau pour le marché du cidre : un « cidre trendy et branchouillard » à destination des endroit en vogue.
- La création de partenariats avec des chefs de renom comme Alain Ducasse renforce leur crédibilité sur la qualité de leur produit et la notoriété de leur marque.
- L’usage des réseaux sociaux, pour valoriser leurs produits et leurs clients, est un vecteur de notoriété en soutien de leur positionnement.
- L’histoire des fondateurs racontée autour de leur amitié de longue date et de leur passion commune pour le cidre apporte une certaine humanisation à leur produits.
MadeInEmplois possède également différents points disruptifs dans son modèle :
- Le guide mobile MadeInEmplois est un outil inédit d’informations pour les français, les aidant à faire les bon choix sur leur consommation avec leur smartphone.
- Cette application est mise également en valeur par sa fonction « Mon empreinte emploi », qui calcule automatiquement votre participation à l’emploi français en fonction de vos habitudes de consommation.
- Le « made in France » est, tout comme la notion de « disruption », une expression à la mode. C. Huet a réalisé une étude profonde sur les produits français directement auprès des sites de production concernés et son modèle est devenu collaboratif grâce l’application et aux réseaux sociaux.
Le débat ouvert : OpenMNM en action
Une sorte de « speed dating » a eu lieu par la suite permettant aux startups d’échanger en profondeur sur leurs business model et de recueillir des avis et conseils enrichissant par les grandes organisations (FDJ, Servier et Arianespace) et les experts (Le Monde en Direct, Better Buying Concepts, APHC Consulting et Giudicelli International) .
Ces échanges ont permis de mettre en lumière différentes capacités à développer afin de proposer un modèle innovant et disruptif :
- Capacité à oser, concevoir une alternative complète et à croire en son produit
- Capacité à innover continuellement et tester en permanence
- Capacité à s’adapter de manière agile aux contraintes qui apparaissent
- Capacité à savoir communiquer intelligemment sur son offre via les différents moyens de communication
- Capacité à créer et entrenir un réseau diversifé (Partenariat, Communauté…)
Cette table ronde s’est clôturée par un cocktail où les différents acteurs ont pu continuer leurs échanges constructifs et se connaître d’avantage.
D’après les acteurs de la table ronde, OpenMNM c’est…..
Merci à P.E Racine-Jourdren (Sassy), C. Huet (MadeInEmplois), B. Gall (Arianespace), C. Preux (Servier), M. Saint-Raymond (FDJ), E. De La Porte Du Theil (Le Monde en Direct), A. Giudicelli (Giudicelli Internatinal), T. Bockok (Better Buying Concepts), A. Pujol (APHC Consulting) pour leur présence et leur participation.
La prochaine table ronde aura lieu le mardi 28 Juin dans nos locaux.
N’hésitez pas à vous inscrire en nous contactant par mail !
[:en]
OpenMNM, le réseau dynamique et innovant d’échanges entre startups, grandes organisations et chercheurs, a organisé sa première table ronde le jeudi 21 Avril dans les locaux de MNM Consulting.
Cet événement a permis aux différents acteurs présents d’échanger sur le thème des modèles disruptifs et de bien d’autres sujets liés à l’écosystème entrepreneurial et d’innovation.
La disruption : un buzz word pas si récent
La notion de disruption est une expression à la mode, un « buzz word ». Hors, cette notion n’est pas si nouvelle : c’est en 1994 que Clayton Christensen définissait l’innovation disruptive comme « un produit ou service moins performant que l’offre existante , mais plus accessible ouvrant de nouveaux segments du marché existant ».
Certains modèles disruptifs bien connus, tels que Blablacar, Uber et Airbnb, défient les critères de performance et accessibilité énoncés par C. Christensen. On peut donc requestionner la définition de la disruption mais une conséquence commune revient en permanence : le bouleversement du marché et des modèles économiques.
Les différentes expertises et expériences de chacun des acteurs ont permis d’enrichir le débat sur cette notion de disruption et sur les capacités nécessaires à développer et acquérir pour développer un modèle innovant et disruptif.
Le pitch des startups
Deux startups, originales et prônant toutes les deux le « made in France », étaient présentes à cette table ronde :
- La Maison Sassy : PE Racine-Jourdren et X. D’Audiffret Pasquier, co-fondateurs, ont pour ambition de repositionner et revoir le modèle économique de la boisson préférée de leur région natale : le cidre normand.
- MadeInEmplois : C. Huet, fondateur, a pour ambition de sensibiliser les français sur les produits « made in France » en leur proposant une lecture directe de l’empreinte emplois en France des produits qu’ils consomment sur une application smartphone.
Ces deux startups se sont prêtées à l’épreuve du pitch (5 minutes) pour présenter leurs startups et leurs modèles disruptifs.
La Maison Sassy possède différents points disruptifs dans son modèle :
- Par la maîtrise de la qualité de production pointue, Sassy propose un produit exclusif et premium sur un segment nouveau pour le marché du cidre : un « cidre trendy et branchouillard » à destination des endroit en vogue.
- La création de partenariats avec des chefs de renom comme Alain Ducasse renforce leur crédibilité sur la qualité de leur produit et la notoriété de leur marque.
- L’usage des réseaux sociaux, pour valoriser leurs produits et leurs clients, est un vecteur de notoriété en soutien de leur positionnement.
- L’histoire des fondateurs racontée autour de leur amitié de longue date et de leur passion commune pour le cidre apporte une certaine humanisation à leur produits.
MadeInEmplois possède également différents points disruptifs dans son modèle :
- Le guide mobile MadeInEmplois est un outil inédit d’informations pour les français, les aidant à faire les bon choix sur leur consommation avec leur smartphone.
- Cette application est mise également en valeur par sa fonction « Mon empreinte emploi », qui calcule automatiquement votre participation à l’emploi français en fonction de vos habitudes de consommation.
- Le « made in France » est, tout comme la notion de « disruption », une expression à la mode. C. Huet a réalisé une étude profonde sur les produits français directement auprès des sites de production concernés et son modèle est devenu collaboratif grâce l’application et aux réseaux sociaux.
Le débat ouvert : OpenMNM en action
Une sorte de « speed dating » a eu lieu par la suite permettant aux startups d’échanger en profondeur sur leurs business model et de recueillir des avis et conseils enrichissant par les grandes organisations (FDJ, Servier et Arianespace) et les experts (Le Monde en Direct, Better Buying Concepts, APHC Consulting et Giudicelli International) .
Ces échanges ont permis de mettre en lumière différentes capacités à développer afin de proposer un modèle innovant et disruptif :
- Capacité à oser, concevoir une alternative complète et à croire en son produit
- Capacité à innover continuellement et tester en permanence
- Capacité à s’adapter de manière agile aux contraintes qui apparaissent
- Capacité à savoir communiquer intelligemment sur son offre via les différents moyens de communication
- Capacité à créer et entrenir un réseau diversifé (Partenariat, Communauté…)
Cette table ronde s’est clôturée par un cocktail où les différents acteurs ont pu continuer leurs échanges constructifs et se connaître d’avantage.
D’après les acteurs de la table ronde, OpenMNM c’est…..
Merci à P.E Racine-Jourdren (Sassy), C. Huet (MadeInEmplois), B. Gall (Arianespace), C. Preux (Servier), M. Saint-Raymond (FDJ), E. De La Porte Du Theil (Le Monde en Direct), A. Giudicelli (Giudicelli Internatinal), T. Bockok (Better Buying Concepts), A. Pujol (APHC Consulting) pour leur présence et leur participation.
La prochaine table ronde aura lieu le mardi 28 Juin dans nos locaux.
N’hésitez pas à vous inscrire en nous contactant par mail !